Comtesse de Boulogne

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Un jour de 636, un étrange bateau, sans rames, sans voiles ni matelots entre dans ce qui est aujourd’hui le port de Boulogne… A son bord, se trouve une statue de la Vierge Marie, en bois du liban (veni de libano…) entourée de lumières. Les habitants transportent la statue miraculeuse dans une chapelle de la haute ville, qui sera transformée en église.
La statue originale n’existe plus, (sauf un fragment de la main) ni l’eglise primitive construite au XIIe siècle par la comtesse Sainte Ide.


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le comté de Boulogne remonte à une époque où l’histoire se confond avec la légende.Selon la généalogie telle que présentée par Reiffenberg, le légendaire « Artus, roi de Bretagne, donna et concéda quittes et libres à un noble homme appelé Liger, dans le comté de Boulogne, Amiens, Térouane et Tournay. Ce Liger fut le premier comte de Boulogne, nommée alors Hautemure. Par la suite, par exemple, La comtesse Ide n’est autre que la mère de Godefroy de Bouillon et de Baudouin, premiers Rois de Jérusalem. Il faut croire que la couronne comtale de ce pays était assurée d’un avenir glorieux… en effet, lorsque le Roi de France Louis XI rattacha en 1477 le Boulonnais au domaine royal, suite à un accord avec le dernier comte Bertrand VI de La Tour d’Auvergne (1417-1497), il transféra la souveraineté à la Vierge Nautonière. C’est ainsi qu’on vit un jour d’avril 1478, le roi faire hommage de son comté de Boulogne à la mère de Dieu et s’engager, en son nom et celui de ses successeurs, à lui payer tous les droits seigneuriaux de ce fief.

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Le pèlerinage déclinera à partir de 1544, suite aux pillages des huguenots. La statue qui demeura plusieurs années en Angleterre, fut protégée des attaques par Jehan de Frohart en son château d’Honvault, aux portes de Boulogne et ne la rendra qu’en 1607.
C’est grâce au Roi Louis XIV qu’on peut voir à nouveau l’acte de vassalité promis par Louis XI. L’hommage royal fut encore rendu en 1728 par Louis XV.

C’est comme de bien entendu la révolution dite française qui sera fatale à l’église et à la Statue de notre Comtesse. Pendant que l’église est vendue, la statue est brûlée en grande pompe le 27 décembre 1793.

L’abbé Benoît Agathon Haffreingue va relever le sanctuaire mariale sous la restauration, avec l’aide de dons de toute l’Europe puis bientôt de l’empereur Napoléon III, il mettra près de quarante années pour bâtir cette merveilleuse cathédrale, qui sera élevée à la dignité de basilique mineure en 79 par Léon XIII.

Les processions font toujours aujourd’hui le tour de la ville comme pour rappeler la splendeur passée, perpétuant la tradition, en attendant le jour où la promesse de Louis XI sera de nouveau tenue… Quand les lys blancs refleuriront

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Retour de M. l’abbé Bal-Pétré


Monsieur L’abbé Bal-Pétré à été de nouveau nommé au Prieuré de la Sainte Croix, à Croix (59), pour aider dans leurs ministères, monsieur le Prieur l’abbé Gaudrais ainsi que monsieur l’abbé Pouliquen. L’abbé Bal-Pétré est donc de retour à Boulogne après bientôt 5 ans d’absence

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L’abbé Moïse Bal-Pétré, ici au côté de Monseigneur Tissier de Mallerais.

Quinquagésime


Dimanche de la Quinquagésime, dimanche gras


En ce temps là : Prenant auprès de lui les Douze, il leur dit : « Voici que nous montons à Jérusalem et que va s’accomplir pour le Fils de l’homme tout ce qui a été écrit par les prophètes. En effet, il sera livré aux Gentils, sera bafoué, sera outragé, et sera couvert de crachats ; et, après l’avoir flagellé, on le fera mourir, et il ressuscitera le troisième jour. » Et eux ne comprirent rien à cela ; c’était pour eux un langage caché et ils ne savaient pas ce qui (leur) était dit. Comme il approchait de Jéricho, il se trouva qu’un aveugle était assis sur le bord du chemin, qui mendiait. Entendant passer la foule, il demanda ce que c’était. On l’informa que c’était Jésus de Nazareth qui passait. Et il s’écria : « Jésus, fils de David, ayez pitié de moi ! » Ceux qui marchaient devant lui commandèrent avec force de faire silence ; mais il criait beaucoup plus fort : « Fils de David, ayez pitié de moi ! » Jésus, s’étant arrêté, ordonna qu’on le lui amenât ; et quand il se fut approché, il lui demanda : « Que veux-tu que je te fasse ? » Il dit : « Seigneur, que je voie ! » Et Jésus lui dit : « Vois ! Ta foi t’a sauvé. » Et à l’instant il vit, et il le suivait en glorifiant Dieu. Et tout le peuple, à cette vue donna louange à Dieu.Luc. 18, 31-43.

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Si au XXIe siècle en France, on ne fête plus que Mardi gras avant d’entrer dans le Carême, les jours précédents ont jusqu’au XIXe siècle fait l’objet de célébrations, en commençant par le Jeudi Gras, encore quelquefois fêté. En revanche, le dimanche gras a quasiment disparu et ne subsiste que dans certaines régions et pays : Guadeloupe, Martinique, Belgique.

Cérémonie des relevailles

La bénédiction des relevailles a lieu 40 jours après la naissance de l’enfant, à l’imitation de la Sainte Vierge venue au Temple de Jérusalem pour la cérémonie de la purification selon la loi de Moïse et la présentation de l’Enfant Jésus (cf. Lévitique XII et Luc II, 22-24) :

Et le temps de la purification de Marie étant accompli, selon la loi de Moïse, ils le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon qu’il est écrit dans la loi du Seigneur : Tout enfant mâle premier-né sera consacré au Seigneur ; et pour donner ce qui devait être offert en sacrifice, selon qu’il est écrit dans la loi du Seigneur, deux tourterelles, ou deux petits de colombe.

La mère tient un cierge allumé pendant toute la cérémonie, cierge qui rappelle ceux de la fête de la chandeleur. Le prêtre va la chercher à la porte de l’église et l’y introduit après avoir chanté le psaume XXIII, psaume de majesté et de gloire. L’usage de ce psaume rappelle l’entrée solennelle du Christ à Jérusalem et est utilisé traditionnellement pour l’entrée dans l’église à l’issue de la procession des Rameaux.

purification

De benedictione mulieris post partum.

Bénédiction des femmes après qu’elles aient enfanté.

Si qua puerpera post partum, juxta piam ac laudabilem consuetudinem, ad Ecclesiam venire voluerit, pro incolumitate sua Deo gratias actura, petieritque a Sacerdote benedicti-onem, ipse superpelleceo et stola alba indutus, cum ministro aspersorium deferente, ad fores ecclesiæ accedat, ubi illam foris ad limina genuflectentem et candelam accensam in manu tenentem, aqua benedicta aspergat, deinde dicat :

Si quelque mère ayant enfanté souhaite, selon la pieuse et louable coutume, venir à l’Eglise rendre grâce à Dieu de son heureuse délivrance, et demande la bénédiction du prêtre, celui-ci, revêtu d’un surplis et d’une étole blanche, accompagné d’un ministre qui porte l’aspersoir, va aux portes de l’église où elle l’attend à genoux, ayant en main un cierge allumé, il l’asperge d’eau bénite et dit ensuite :

V/. Adjutórium nostrum in nómine Dómini. V/. Notre secours est dans le Nom du Seigneur.
R/. Qui fecit cælum et terram. R/. Lui qui fit ciel et terre.

Antiphona. Hæc accípiet benedicti-ónem a Dómino. Antienne. C’est celle-là qui recevra du Seigneur la bénédiction.

Psalmus XXIII. Psaume XXIII.

Et elle, étant entrée, va s’agenouiller devant l’autel et prie, rendant grâces à Dieu des bienfaits qu’il lui a accordés ; alors le prêtre dit :
Kýrie, éleison. Christe, éleison. Kýrie, éleison.
Seigneur, ayez pitié. Christ, ayez pitié. Seigneur, ayez pitié.
Pater noster secreto usque ad Notre père En secret jusqu’à
V/. Et ne nos indúcas in tentatiónem. V/. Et ne nous laissez pas succomber à la tentation.
R/. Sed líbera nos a malo. R/. Mais délivrez-nous du mal.

V/. Salvam fac ancíllam tuam, Dómine. V/. Sauvez votre servante, Seigneur.
R/. Deus meus, sperántem in te. R/. Mon Dieu, elle espère en vous.
V/. Mitte ei, Dómine, auxílium de sancto. V/. Envoyez-lui, Seigneur, votre aide depuis votre sanctuaire.
R/. Et de Sion tuére eam. R/. Et de Sion, protègez-la.
V/. Nihil profíciat inimícus in ea. V/. Que l’ennemi n’ait aucune prise sur elle.
R/. Et fílius iniquitátis non appónat nocére ei R/. Et que le fils d’iniquité n’ose point lui nuir.
V/. Dómine exáudi oratiónem meam. V/. Seigneur, exaucez ma prière.
R/. Et clamor meus ad te véniat. R/. Et que mon cri parvienne jusqu’à vous.
V/. Dóminus vobíscum. V/. Le Seigneur soit avec vous.
R/. Et cum spíritu tuo. R/. Et avec ton esprit.

Orémus. Prions.

Omnípotens sempitérne Deus, qui per beátæ Maríæ Vírginis partum fidélium pariéntium dolóres in gáudium vertísti : réspice propítius super hanc fámulam tuam, ad templum sanctum tuum pro gratiárum actióne lætam accedéntem, et præsta ; ut post hanc vitam, ejúsdem beátæ Maríæ méritis et intercessióne, ad ætérnæ beatitúdinis gáudia cum prole sua perveníre mereátur. Per Christum Dóminum nostrum.

Dieu éternel & tout-puissant, qui par la maternité de la bienheureuse Vierge Marie avez changé en joie les douleurs des fidèles qui deviennent mères : jetez un regard de bonté sur votre servante, qui, pleine de joie, vient dans votre saint temple pour rendre grâces ; faites qu’après cette vie, par les mérites et l’intercession de la bienheureuse Marie, elle obtienne, ainsi que son enfant, la joie de la béatitude éternelle. Par le Christ notre Seigneur.
R/. Amen

Deinde illam aspergit iterum aqua benedicta, dicens : Ensuite il l’asperge à nouveau d’eau bénite, en disant :
Pax et benedíctio Dei omnipoténtis, Patris, et Fílii, † et Spíritus Sancti, descéndat super te, et máneat semper.
R/. Amen.
Que la paix & la bénédiction de Dieu tout-puissant, Père, & Fils, † & Saint-Esprit, descende sur toi et toujours y demeure.
R/. Ainsi-soit-il.

rel

re

merci à Anne sophie, pour la belle ceremonie de ses relevailles le Samedi 4 Février,
et la schola sainte Cécile pour le texte de la benediction.

Septuagésime

Au bord des fleuves de Babylone
Nous étions assis et nous pleurions,
Nous souvenant de Sion ;
Aux saules d’alentours
Nous avions pendu nos harpes

Je veux que ma langue
s’attache à mon palais
si je perds ton souvenir,
si je n’élève Jérusalem
au sommet de ma joie.

(Psaume 136)

messe de la septuagesime (avec diacre et sous diacre)

Septuagésime

Le temps liturgique de la Septuagésime (lat: Septuagesimus, 70e) introduit, dans le calendrier liturgique catholique de la forme tridentine du rite romain, une période d’environ 70 jours précédant Pâques (en fait, neuf semaines, soit 63 jours). Il succède au temps liturgique de Noël (les dimanches après l’Épiphanie), et précède le Carême.

Ce temps liturgique, d’une durée totale de trois semaines, est ouvert par le dimanche de la Septuagésime, neuvième dimanche avant Pâques, suivi des dimanches de la Sexagésime et de la Quinquagésime (encore nommé dimanche gras). L’entrée dans le Carême, avec la Quadragésime, premier dimanche de Carême, ferme cette période.

Symboliquement, ces « soixante-dix » jours correspondent aux soixante-dix ans de la captivité de Babylone. En effet, dans le symbolisme biblique et liturgique, Babylone représente la cité terrestre corrompue, qui s’oppose à Jérusalem, la cité de Dieu. La captivité de Babylone symbolise donc le temps des épreuves, des difficultés, de la lutte contre la tentation et le péché.

Le temps de la Septuagésime, introduction au Carême, fait donc méditer les chrétiens sur la lutte du Christ contre Satan pendant sa vie publique, sur la mission de l’Église dans le monde, et sur leur propre condition de pécheurs.

Le temps de la Septuagésime est caractérisé par des vêtements liturgiques violets, et par la suppression lors des messes des chants du Gloria ainsi que de l’Alléluia.

La réforme liturgique du concile Vatican II a supprimé le temps de la Septuagésime

septuagesime

Chandeleur

Jeudi 2 fevrier: Chandeleur, fête solennisée le dimanche 5 fevrier à 11 h

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Chandeleur, fête de la Présentation de NS+JC au temple et Purification de la Sainte Vierge.

La fête de la Purification vient clore le Cycle sanctoral du Temps et après l’épiphanie. C’est une des plus anciennes solennités de la Vierge; elle occupait à Rome, au VIIe siècle, le second rang après l’Assomption. Cette fête se célèbre le 2 février, parce que, voulant se soumettre à la loi mosaïque, Marie se rendit à Jérusalem 40 jours après la naissance de Jésus (25 décembre-2 février) pour y offrir le sacrifice prescrit. Les mères devaient donner un agneau, ou si leurs moyens ne le leur permettaient pas, « deux tourterelles ou deux jeunes pigeons ». La sainte Vierge amena avec elle à Jérusalem l’enfant Jésus, et la procession de la Chandeleur rappelle le voyage de Marie et de Joseph montant au temple, pour y présenter « l’Ange de l’Alliance », comme l’avait prédit Malachie.
Les messes de l’Annonciation, de l’Assomption, de la Nativité de Marie, de l’Exaltation de la sainte Croix et de la Chandeleur avaient autrefois leur procession. Cette dernière seule reste. « La cire des cierges signifie la chair du divin enfant, dit saint Anselme, la mèche figure son âme et la flamme sa divinité ». La purification, à laquelle la mère du Sauveur n’était pas astreinte, car elle enfanta en dehors des lois ordinaires, passe au second plan dans la liturgie et c’est la Présentation de Jésus qui est l’objet principal de cette fête.
Rattachée au Temps de Noël, la Purification se présente comme la manifestation par le vieillard Siméon de Celui dont la « lumière doit illuminer les nations et qui doit devenir la gloire d’Israël »; considérée comme appartenant plus spécialement au Temps de l’épiphanie, on y verra l’accomplissement de cette prophétie, soit aux noces de Cana, où Jésus commence à « manifester sa gloire », soit au milieu des foules, lorsqu’il répand la lumière de sa doctrine.

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Photos de la messe de Requiem pour Louis XVI

Samedi 21 janvier, 17 h 50, les enfants du catéchisme courent sur le parvis, le sacristain allume les cierges du maitre-autel et le glas sonne, pendant que l’église se remplie: Associations de Royalistes, paroissiens d’Hames-boucres, Boulogne , Dunkerque et les fidèles du quartier habitués à la messe du samedi soir.
Tous, ce soir, prierons pour l’âme d’un Roi martyr et pour celle du pays tout entier.

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