Quinquagésime


Dimanche de la Quinquagésime, dimanche gras


En ce temps là : Prenant auprès de lui les Douze, il leur dit : « Voici que nous montons à Jérusalem et que va s’accomplir pour le Fils de l’homme tout ce qui a été écrit par les prophètes. En effet, il sera livré aux Gentils, sera bafoué, sera outragé, et sera couvert de crachats ; et, après l’avoir flagellé, on le fera mourir, et il ressuscitera le troisième jour. » Et eux ne comprirent rien à cela ; c’était pour eux un langage caché et ils ne savaient pas ce qui (leur) était dit. Comme il approchait de Jéricho, il se trouva qu’un aveugle était assis sur le bord du chemin, qui mendiait. Entendant passer la foule, il demanda ce que c’était. On l’informa que c’était Jésus de Nazareth qui passait. Et il s’écria : « Jésus, fils de David, ayez pitié de moi ! » Ceux qui marchaient devant lui commandèrent avec force de faire silence ; mais il criait beaucoup plus fort : « Fils de David, ayez pitié de moi ! » Jésus, s’étant arrêté, ordonna qu’on le lui amenât ; et quand il se fut approché, il lui demanda : « Que veux-tu que je te fasse ? » Il dit : « Seigneur, que je voie ! » Et Jésus lui dit : « Vois ! Ta foi t’a sauvé. » Et à l’instant il vit, et il le suivait en glorifiant Dieu. Et tout le peuple, à cette vue donna louange à Dieu.Luc. 18, 31-43.

31

Si au XXIe siècle en France, on ne fête plus que Mardi gras avant d’entrer dans le Carême, les jours précédents ont jusqu’au XIXe siècle fait l’objet de célébrations, en commençant par le Jeudi Gras, encore quelquefois fêté. En revanche, le dimanche gras a quasiment disparu et ne subsiste que dans certaines régions et pays : Guadeloupe, Martinique, Belgique.

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