Septuagésime

Au bord des fleuves de Babylone
Nous étions assis et nous pleurions,
Nous souvenant de Sion ;
Aux saules d’alentours
Nous avions pendu nos harpes

Je veux que ma langue
s’attache à mon palais
si je perds ton souvenir,
si je n’élève Jérusalem
au sommet de ma joie.

(Psaume 136)

messe de la septuagesime (avec diacre et sous diacre)

Septuagésime

Le temps liturgique de la Septuagésime (lat: Septuagesimus, 70e) introduit, dans le calendrier liturgique catholique de la forme tridentine du rite romain, une période d’environ 70 jours précédant Pâques (en fait, neuf semaines, soit 63 jours). Il succède au temps liturgique de Noël (les dimanches après l’Épiphanie), et précède le Carême.

Ce temps liturgique, d’une durée totale de trois semaines, est ouvert par le dimanche de la Septuagésime, neuvième dimanche avant Pâques, suivi des dimanches de la Sexagésime et de la Quinquagésime (encore nommé dimanche gras). L’entrée dans le Carême, avec la Quadragésime, premier dimanche de Carême, ferme cette période.

Symboliquement, ces « soixante-dix » jours correspondent aux soixante-dix ans de la captivité de Babylone. En effet, dans le symbolisme biblique et liturgique, Babylone représente la cité terrestre corrompue, qui s’oppose à Jérusalem, la cité de Dieu. La captivité de Babylone symbolise donc le temps des épreuves, des difficultés, de la lutte contre la tentation et le péché.

Le temps de la Septuagésime, introduction au Carême, fait donc méditer les chrétiens sur la lutte du Christ contre Satan pendant sa vie publique, sur la mission de l’Église dans le monde, et sur leur propre condition de pécheurs.

Le temps de la Septuagésime est caractérisé par des vêtements liturgiques violets, et par la suppression lors des messes des chants du Gloria ainsi que de l’Alléluia.

La réforme liturgique du concile Vatican II a supprimé le temps de la Septuagésime

septuagesime

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